jeudi 11 novembre 2010

Les isolants... phoniques.

Nous sommes en octobre, au 4ème regroupement de notre formation, qui en compte 3 fois plus.

Notre formation suit son cours.



Le garage a été construit après le studio, auquel il est accolé.
La fenêtre, qui sépare ces deux zones n'a plus de raison d'exister. Elle est actuellement bouchée avec des carreaux de béton cellulaire de 5 cm.

L'objectif est de remplacer ces carreaux par un isolant phonique.

Cela tombe bien, l'isolation, thermique comme phonique, est au programme de notre formation.


L'idéal est de créer un complexe dur/mou/dur, le tout éconologique bien sûr.
Pour le "dur", nous allons reprendre le principe de la construction de la maison : le pisé.


Trois équipes sont constituées, afin de trouver des idées pour créer un moule, (une banche), qui nous permette de fabriquer des dalles de pisé, pour remplacer les dalles de béton cellulaire existantes.
Trois idées sont émises, et présentées aux autres groupes.
















Après ajustage de la conception, on réalise la feuille de débit et on passe à l'action.











En fin de journée, les moules ont déjà été mis à l'essai.
La réalisation de croquis complets, de feuilles de débit, ainsi que les usinages sur massif et panneaux doivent être acquis en fin d'année. On s'en sort plutôt bien! En outre, les mesures réalisées sur le produits finis nous serviront de base de travail avec Amandine.
On a également relevé quelques petits problèmes sur nos fabrications (sections trop petites , donc casse du cadre, ainsi qu'un oubli de déduction d'épaisseur, dommage la brique sera plus courte que prévu).






Sur les 3 dalles fabriquées, on en garde une de côté, pour faire des mesures. Elle fait 21Kg à la sortie de la banche, on verra l'évolution de sa masse dans quelques mois. Compte tenu de son volume, sa densité est d'environ 2,2.
Cela est dû à la terre que nous avons utilisée. Elle est très humide.
On peut s'attendre à ce que la densité du pisé ainsi réalisé soit autour de 1.7 (1700kg par mètre cube), une fois sec à cœur.




Finalement, la fabrication d'une dalle est relativement rapide.





Après ajustage de quelques défauts de réalisation, on confie aux filles de Thierry la lourde tache de réaliser les 16 dalles nécessaires au rebouchage recto verso de l'ancienne fenêtre.
Début 2011, (on a des choses à finir avant), les dalles seront montées dans quelques semaines avec un béton de terre.

On fera quelques mesures d'affaiblissement acoustique "avant" et "après" les travaux.
(Merci à la technologie avec l' application sonomètre de certains portables).

jeudi 28 octobre 2010

La pose de fenêtres



Deux types de pose seront mises en œuvre :
La pose en tunnel : la fenêtre est fixée entre les jambages de la baie.
La pose en applique : la fenêtre est fixée "à plat contre le mur".




Pour le premier montage, on complique un peu la tâche.
Les fenêtres sont montées avec tapées d'isolation extérieure et un bardage recouvre la façade.

Dans un premier temps, Fabien fixe de niveau les liteaux qui tiendront le bardage. Cela nous donne la profondeur de positionnement de la fenêtre. Il faut dire que comme c'est un exercice, on ne va pas recouvrir de bardage l'intégralité de la surface des murs.



Une fois les liteaux posés, on met en place le dormant, on le cale et Romain est au perçage des trous pour les chevilles.

Dès que le cadre est fixé, il ne reste plus qu'à faire l'étanchéité.
Benjamin s'en occupe.

Ce n'est pas la même méthode sur les côtés et sur le dessous de la fenêtre.




Voilà l'équipe en plein travail.




Voici un exemple de l'étanchéification. Un fond de joint en mousse pour "boucher le plus gros"et on fait appel au mastic pour la finition.
Attention à la propreté, mettre du ruban de masquage permet de travailler propre.
Ensuite, on prend en compte notre cahier des charges pour choisir notre mastic.
Sur le bas, on pose la fenêtre sur un compris bande.







Ensuite, on passe au bardage. Pour la coupe et la fixation, il faut un minimum de matériel.
Un peu de maintenance s'impose, Tommy s'y colle, le cloueur doit parfaitement fonctionner.
Geoffray affûte son crayon de charpentier, attention à ne pas laisser un doigt devant le ciseau... ça coupe!




Nous y voilà! Une petite vérification du niveau, pour le principe, et c'est parfait!
Chacun a posé sa fenêtre, on peut procéder à l'évaluation.
Les notes sont bonnes, puisque les exigences sont atteintes.

vendredi 15 octobre 2010

Préparation pour la descente du solivage

Nous sommes le 29 novembre 2010, notre équipe compte 2 absents. Tant pis, on attaque la descente du solivage.
Le solivage actuel laisse une hauteur sous plafond de 3.1m en dessous, et 1 m au plus bas sur le dessus.
Pour rendre habitable le maximum de surface, il nous faut redescendre le plancher actuel.

En descendant de 75 cm, la poutre centrale viendra juste au dessus du linteau de la porte d'entrée. C'est techniquement réalisable, mais l'appui se fera sur le jambage de la porte, ce qui est mécaniquement risqué.

On prend donc la décision d'ajouter un poteau de chaque coté de la poutre, afin de reporter au sol l'effort mécanique.

Le temps de mettre l'ambiance sur le chantier...


Tommy et Romain commencent par le corroyage des poteaux de récupération.












Alexandre et Stéphane commencent le démontage du solivage.

Chaque pièce est établie, de sorte de la remettre à la même place lors du remontage.

Avant le remontage, chaque pièce sera blanchie au papier de verre, puis huilée pour la protéger.

Les poteaux qui sont neufs, bénéficieront du même traitement.
















Une troisième équipe met en œuvre les dalles d'isolant phonique en pisé.














Le travail a déjà bien avancé, une pause s'impose.














Une fois le bas des poteaux coupés, on les met en place, pour les tracer de longueur grâce au niveau laser. Une belle invention, qui permet de gagner du temps et qui nous assure une bonne précision.

On aperçoit la sablière qui va, elle aussi, descendre de 75cm. Elle arrivera juste au dessus du linteau de l'actuelle porte d'accès au garage qu'on voit sur la photo.
Le laser peut être monté sur un pied télescopique ou posé sur un support stable. C'est cette deuxième solution que nous avons choisi, le pied ne montait pas assez haut. Le laser se met de niveau par simple pression sur un bouton.
Le maintien en position des poteaux sera assuré par deux tiges filetées, scellées dans le mur grâce à du prompt "écologique".
Après avoir tracé au mur la future position des poteaux, on prépare le scellement des tiges filetées.
Attention à bien humidifier le mur avant d'y introduire le prompt.


On est censé respecter un ratio de 17 entre le diamètre de la tige et la longueur du scellement dans le mur (dans du béton).
En l'occurrence, notre tige filetée a un diamètre de 12mm, et on peut sceller 30cm sans problèmes.
En outre, cette fixation n'a pour rôle que de tenir les poteaux en position, le temps de descendre la poutre. Nous sommes donc dans les clous.

















Il est important que le scellement se fasse rapidement, le température est de 5°C. Nous n'utilisons donc pas de chaux, dont le temps de séchage est trop long (plusieurs jours) et qui n'est pas vraiment copine avec le métal. Le ciment pourrait convenir pour le scellement, mais sa perspirance est trop différente du pisé, le risque de rupture de liaison dans le temps est trop grand. Le prompt et le scellement chimique vont être à l'honneur.






Aménagement de l'intérieur du toit.









Pose du lambris !

Après déchargement du camion, on s’équipe et on déballe les lames à poser.



Rien n’est droit. On va devoir tabletter et faire des coupes biaises. La pose est à joint perdu.


Le traçage de la première lame est fait, on peut commencer à poser.


Le clouage est fait dans les languettes, avec de la pointe tête homme posée par cloueur.

A mi-chemin, on rencontre une fenêtre de toit. On trace la lame par présentation.
La lame sera clouée en applique sur le caisson, des couvre joints viendront finir le raccord.

La découpe est faite à la scie sauteuse.
Quel bruit! Heureusement qu’on a les casques!

Création des caissons d'isolation !

Dans la partie supérieure, on voit encore la volige et les chevrons.
Il faut donc préparer les caissons en OSB, qui recevront l’isolation et supporteront le lambris.

On s’équipe et on y va. Attention les yeux…


On mesure l’espace entre la panne et le mur, il n’est pas régulier. Sur la longueur du mur, il y a presque 20 cm d’écart. Pas de chance! On a déjà découpé quelques panneaux à la cote du plus petit, il faudra faire des raccords.



L’objectif est de reproduire la même pente que celle qui existe déjà. Un niveau à bulle réglable est idéal pour çà!


On peut donc présenter les OBS, leur donner la bonne pente et les mettre en place. Attention aux pré trous pour bien plaquer aux chevrons!

mercredi 13 octobre 2010

Notre projet de section

Pendant l'année de formation, un petit bâtiment est à notre disposition pour réaliser certaines actions de formation.
Ce petit bâtiment en pisé à pour vocation future d'être un studio d'environ 40 m² réparti sur 2 niveaux.
Notre mission à l'intérieur de ce bâtiment consistera à l'application d'une partie de notre référentiel de formation, à savoir, la mise en œuvre de menuiseries intérieures et extérieures et de matériaux d'isolation et d'étanchéité.

Ce projet n'aurait jamais vu le jour sans Thierry, un particulier mettant à notre disposition une extension de sa maison, ainsi que les matériaux nécessaires à la réalisation des actions.
En échange, il bénéficie du fruit de notre travail tout au long de notre formation.
Notre motivation dans ce projet tient au fait que ce travail va bénéficier à quelqu'un plutôt que de finir en "pièce poubelle" : c'est donc une expérience concrète dans un esprit de développement durable et d'éconologie.

mercredi 6 octobre 2010

Qui sommes nous ?

Bonjour et bienvenue sur notre blog.


Qui sommes nous ?

Nous sommes une équipe de 6 apprentis en CAP MENUISIER INSTALLATEUR.











  • 1 Colette : elle est notre formatrice en français.
  • 2 Tommy : "monsieur en retard" mais toujours volontaire.
  • 3 Fabien : le "beau gosse" du groupe
  • 4 Benjamin :le romantisme à l'état pur
  • 5 Romain : petit, mais costaud
  • 6 Amandine : notre formatrice en maths et sciences
  • 7 Stéphane : notre formateur matières techniques, amoureux de la ouate de cellulose
  • 8 Benoît : le bûcheron en finesse
  • 9 Geoffray : la bonne humeur dans le travail

Que faisons-nous
?

Les 3/4 de notre temps de formation se déroulent dans nos entreprises respectives, dont les activités consistent en la pose de portes, fenêtres, cuisines et salles de bains, escaliers et agencements divers.
Le reste de la formation se déroule dans le cadre de l'AFPIA SUD-EST.


?

Tout se passe en région Rhône-Alpes.

Comment ?

Ayant tous un diplôme et une compétence dans la fabrication de menuiserie, notre formation en installation se déroule sur une seule année au lieu des 2 années nécessaires pour un novice.


Pourquoi ?

Nous avons envie de vous faire partager nos expériences collectives et notre projet de section, qui consiste en l'aménagement d'un studio (T2?) en duplex d'environ 40m².

Nous vous invitons donc à suivre le déroulement de notre projet, qui vous sera présenté sur ce blog, à l'issue de chaque semaine passée à l'AFPIA.